Le biographe familial ne se limite pas à écrire une histoire, à raconter des anecdotes à la suite. Il a un rôle de transmetteur. Les anciennes générations comptent sur lui pour transmettre des idées, des valeurs et pas seulement une liste d’anecdotes et d’histoires en vrac. En préservant les souvenirs, il est le gardien de la mémoire de nos aînés. Grâce à lui, nos grands-pères et nos grands-mères ne vont pas sombrer dans l’oubli. Leurs mémoires non plus.
L’ouverture d’esprit s’apparente sûrement à la première qualité d’un biographe de la famille. L’empathie s’impose comme sa seconde qualité.
L’ouverture d’esprit : première qualité du biographe familial
A force de s’intéresser, les événements et les personnages familiaux lui deviennent peu à peu familiers. Il finit par connaître tout le monde ! Les parents, les grands-parents, les oncles et nièces, les amis proches…
A partir des informations qu’il enregistre, il va aller beaucoup plus loin : sa curiosité est totale. Il va mener des recherches dans les archives familiales mais aussi, pourquoi pas, dans les registres publics, les archives départementales et régionales. Il va aussi mettre en perspective les informations qu’il enregistre avec d’autres données qu’il glane en interviewant plusieurs membres de la famille, des proches. Il peut également effectuer des recherches sur Internet pour confirmer l’orthographe des noms propres mais aussi le sens de certaines affirmations moins fiables du narrateur. Car sa passion pour l’histoire, qu’elle soit familiale ou plus large, se révèle non feinte, elle est sincère.
Mais attention, il ne faut pas que la biographie se transforme en enquête policière : il faut laisser parler la personne, ne pas la couper sans arrêt. Le biographe doit savoir écouter les récits et les souvenirs sans interrompre, il s’agit de capter les détails les plus authentiques.
Le biographe familial a une capacité naturelle à se mettre à la place des personnes interviewées ce qui lui permet de saisir les émotions et le contexte émotionnel des histoires racontées. Car certaines histoires familiales peuvent être douloureuses ou complexes. Un bon biographe sait aborder ces sujets délicats avec tact et respect.
Lorsqu’il s’agit d’accompagner ou de rédiger une biographie familiale, les biographes de Votre Biographie Editions n’hésitent pas à s’aventurer au-delà de leur point d’attache, en banlieue de ces villes, voire à une trentaine de kilomètres à la ronde.
Le nombre d’écrivains varie énormément en fonction des régions et des départements. La diversité des choix se révèle donc plus ou moins importante selon que l’on se trouve en Ile-de-France, en Nouvelle-Aquitaine ou en Corse. Les régions les plus riches d’un point de vue historique correspondent en général à celles dont le vivier en biographes se révèle le plus abondant.
Il arrive, de temps en temps, que nos prospects ne veuillent pas recevoir leur biographe chez eux, soit parce qu’ils ont envie de faire la surprise au reste de la famille en leur donnant le livre édité, soit parce qu’ils ne veulent pas être perturbés par la présence de leur conjoint. Il arrive en effet trop souvent qu’un conjoint ayant déclaré, au départ du projet, qu’il ne participera pas, ni de près ni de loin, à son élaboration, commence à s’immiscer, d’abord par une présence discrète, puis par des allers et venues de plus en plus fréquents puis, enfin, par une participation active ! Ce genre de situation est compliquée à gérer pour l’auteur et il faut une bonne expérience en matière de biographie familiale pour la résoudre. Dans ce cas, il peut être judicieux de proposer au conjoint d’envisager de réaliser une biographie de couple, ce qui permet d’effectuer des interviews en face à face lorsque l’on veut évoquer les souvenirs d’enfance et personnels et des interviews tous ensemble pour parler des souvenirs vécus en commun.
Bon nombre de nos clients préfèrent venir chez leur auteur ou le retrouver dans un lieu de leur choix : un jardin public ou une terrasse d’un club de golf l’été, un bar d’un hôtel ou un salon de thé en plein hiver…
Les deux régions dans lesquelles Votre Biographie Editions officie le plus sont l’Ile de France et le Grand Est. Ce dernier est un territoire très étendu correspondant à la fusion des trois anciennes régions administratives : l’Alsace, la Champagne-Ardenne et la Lorraine. Nos écrivains biographes sont présents dans les principales villes de cette immense région: ils couvrent les villes de Troyes, Nancy, Metz, Strasbourg et Reims.
Le sens de l’organisation de la mémoire et des souvenirs
Naturellement, il vaut mieux maîtriser l’écriture à la perfection mais le style n’est sans doute pas la seule clé pour réussir une belle biographie familiale. Il faut savoir écrire de manière claire, engageante et accessible, tout en respectant le ton et le style qui conviennent à l’histoire familiale. La capacité à organiser les faits et les souvenirs dans une structure narrative incitative semble plus importante que le style lui-même. En résumé, peu importe un très beau texte, des belles phrases si elles ne sont pas imbriquées dans le manuscrit avec logique et intérêt.
Dans cette optique, il est important d’organiser les entrevues, de planifier les étapes du projet et de respecter les délais établis avec la famille. La capacité à coordonner est également une qualité incontournable. Il faut savoir faire intervenir les différents membres de la famille, parfois répartis dans différents endroits, et s’assurer que chacun se sente inclus et entendu. Dans cette logique, il faut se montrer capable de trier, de classer et d’archiver les photos, lettres et autres documents pertinents. Et contrairement au documentaliste qui réunira les contenus multimédias (image, son et vidéo) de façon rationnelle mais peu incitative, le biographe familial va organiser toute cette matière en la dynamisant, en la rendant attractive.
Ce sens très poussé de l’organisation lui permet de s’adapter aux préférences de la famille, aux particularités culturelles ou aux traditions. Il s’ajuste en fonction des besoins de chacun tout en restant fidèle aux souhaits de son narrateur qui reste le maître de sa biographie.
Le biographe familial instaure une relation d’écoute et d’empathie
Malgré le développement des technique d’interview à distance (Facetime, What’s App,…) , le télétravail, les réseaux sociaux… nous privilégierons toujours le rapport direct en face à face : un humain face à un autre humain. Pas question de demander à une tierce personne de pratiquer l’interview puis à une autre d’effectuer la retranscription et encore une autre de finaliser l’écriture. Chez Votre Biographie Editions, celui qui est écrit est celui qui a interviewé la personne chez elle, à son domicile ou dans sa maison de retraite.
Certaines sociétés proposent des techniques consistant à ce que les biographiés s’enregistrent eux mêmes pour pouvoir envoyer ensuite leurs fichiers audios qui seront ensuite « traités », retranscrits et transformés en livre ! On traite un peu la matière audio à la manière dont on traite les aliments dans le film « L’aile ou la cuisse » ! Ce n’est pas du tout notre manière de concevoir l’édition du livre d’une vie.
Quant à l’intelligence artificielle, aussi efficace soit-elle, elle ne pourra pas non plus nous concurrencer. Chez Votre Biographie Editions, le contact est essentiel. D’abord avec l’éditeur qui va choisir le biographe avec le client. En amont, il a pris le temps de discuter avec le futur narrateur pour connaitre ses désirs. « Sa confession est-elle si intime qu’il préfèrera la délivrer à une femme mûre ? Au contraire, ses anecdotes intéressant ses enfants au premier chef, il préfèrera sans doute les raconter à une personne de l’âge de sa progéniture. Toutes ces questions méritent d’être posées avant le choix de l’écrivain », explique Sébastien Moreau, gérant et fondateur de Votre Biographie Editions.
La relation biographe interviewé est essentielle. D’emblée, les deux doivent s’apprécier, avoir envie de travailler ensemble. Le biographe a l’habitude des personnes âges, il est patient, prend le temps d’écouter. Ni le psy, ni l’ami, ni le conjoint mais un peu tout à la fois, il incarne cette personne à laquelle des souvenirs, parfois intimes, vont être livrés, ce n’est pas rien ! A ce stade, la confiance mutuelle est indispensable. Il faut que vous ressentiez l’envie de travailler avec lui ou avec elle. Si le moindre doute vous prend, surtout n’hésitez pas à appeler l’éditeur pour lui en parler.
Lors de cette rencontre, il arrive souvent que des personnes âgées, en général des hommes de plus de 80 ans, demandent s’ils peuvent préparer à l’avance les interviews à venir. Pour eux, c’est un moyen de contrer leur anxiété, une crainte d’oublier certains détails, des anecdotes ou des passages de leur vie. Ce genre d’appréhension est tout à fait légitime mais il vaut mieux ne pas chercher à rédiger par anticipation. Ecrire à la place du biographe peut nuire à l’inspiration, à la spontanéité des confessions à venir. En revanche, il peut être utile de noter quelques dates, ou des penses bêtes sur un bout de papier, comme une anti-sèche.