Raconter sa passion pour un sport
Les sports chronophages
Le golf, le tennis et les sports équestres figurent parmi les disciplines les plus addictives et chronophages. Certains de nos clients peuvent passer plusieurs heures d’interview à nous raconter leur passion pour le tennis. Ce sport, qu’il soit pratiqué à haut niveau ou à un niveau loisir amateur, représente un monde à part entière. « Bien sûr il y a l’aspect physique qui est très important, notamment comparé au golf mais la dimension la plus profonde demeure sans conteste le côté ludique et psychologique. Dans mon livre, j’ai aimé raconter certains de mes matchs où je pouvais perdre tous mes moyens parce que je voulais trop bien faire, à travers lesquels je jouais ma vie mais aussi certaines parties où j’ai été capable de prendre du plaisir tout en déconstruisant le jeu de l’adversaire. » Le tennis est en effet le sport psychologique à l’extrême. Il y a une vingtaine d’années, au tout début de la création de Votre Biographie Editions, le psychiatre de Roland-Garros nous avait confié que certains jeunes joueurs pouvaient éprouver des blocages psy tellement violents qu’ils ne savaient plus effectuer correctement le geste de leurs meilleurs coups (lire notre article sur le livre exceptionnel d’André Agassi Open ! Les cinq biographies préférées de l’équipe de Votre Biographie Editions – Votre Biographie Éditions)
Les pratiques sportives courantes
Aux côtés de ces sports très prenants et exigeants au long terme figurent naturellement des activités sportives dites plus simples mais moins récréatives qu’ont pratiqué un très grand nombre de nos clients. Il y a la marche, dans une moindre mesure la course à pied. Dans son ouvrage « Recueil de quelques souvenirs », Didier Waller, né en 1919, nous racontait à quel point ces activités physiques étaient importantes pour lui. A l’époque, dans les années 30, il était l’un des seuls à courir dans le bois de Boulogne !
L’idée consiste à expliquer dans quelle mesure ce genre de pratiques sportives ont façonné l’équilibre individuel, le mieux-être. Roger Piu dédie plusieurs chapitres de son livre à la passion du vélo : « Tout était axé sur le vélo, c’était ma vie. On était déjà réparateurs de vélos, déjà jeunes on avait de bons et gentils petits vélos. On ne courait donc pas trop les filles, parce qu’il fallait faire du vélo ! Une belle passion, qui m’a permis de découvrir un peu la France, puisqu’on allait sur la Côte d’Azur et un peu partout. Pour un petit gars de Maurienne, fils d’ouvrier, de surcroît, c’était autre chose ! »
Le dépassement de soi-même dans une aventure ou un exploit
L’attrait pour l’aventure, la recherche de l’exploit, le dépassement de soi représentent, de loin, les thèmes, les plus répandus parmi les livres autobiographiques. Certains d’entre eux ont été publiés. Aujourd’hui de nombreux jeunes témoignent au quotidien de leurs exploits dans les réseaux sociaux. Tour d’Europe en vélo, Paris-Jérusalem à pied, tour du monde en stop… les idées ne manquent pas. En général il s’agit de financer ces démarches auprès des parents et de l’entourage en reversant une partie de l’argent à des associations. Ces aventures se retrouvent parfois compilées dans des ouvrages.
L’un des premiers à avoir éditer un livre sur ce thème avec Votre Biographie Editions est Gérard Bourrat. Cet ancien cadre d’IBM, passionné de montagne, a vaincu son premier cancer en préparant puis en réalisant l’ascension de l’Everest. Hélas, il a échoué à une centaine de mètres du sommet. Deux ans plus tard, lorsqu’il a été victime d’un autre cancer, il a tenté à nouveau l’aventure. Dans son livre, il raconte l’enfer de ces mois de préparation. « Lorsque je me levais à 6 heures du matin pour aller courir, mon corps était tellement lourd que je ne pouvais à peine tenir assis au bord de mon lit. Il me fallait presqu’une heure pour m’habiller et prendre un café. La course durait environ 1 heure. Tous les jours le même rituel ».
Il arrive également que des pèlerins ayant accompli le chemin de Compostelle veuillent faire éditer leur carnet de bord dans un livre. L’intérêt éditorial est, en général, assez limité mais l’ouvrage peut se révéler pertinent s’il est agrémenté de photos.